jeudi 26 janvier 2017

Les rêveurs









Ils ont dans leurs yeux, la beauté de la mer,
Lorsque le soleil couche, ses rougeurs éphémères,
Et que l’horizon fuit vers d’autres chimères
Porté par le vent, vers d’obscures lumières.
Ils ont dans leurs cœurs, des milliers de « je t’aime »,
Qu’ils sèment sur le sable, où les dunes célestes,
Les cachent, les protègent, de leur vie de bohème,
Libres et sereins, débordants de tendresse.
Donnes-moi ta main, mon amour,                                                                                                    
Nous partirons au p’tit jour,
Là où le rêve nous fait la cour,
Là, où la vie vaut l’détour.

Ils ont de beaux sourires, accrochés aux lueurs
Des matins si calmes, qu’on voudrait qu’ils nous chantent,
Une douce mélodie, aux paroles de frondeur,
Allumant l’avenir, d’une paix flamboyante,
Ils grattent leur guitare, au tempo de colère,
Dans des salles souvent vides, où les accords se mêlent
Aux textes qu’ils écrivent dans la nuit d’un hiver,
Aux gerçures de leur vie, pourvu qu’elle soit belle…
Donnes-moi ta main, mon amour,
Nous partirons au p’tit jour,
Là où le rêve nous fait la cour,
Là, où la vie vaut l’détour.

Ils dorment près de la lune, font l’amour aux étoiles,
Et quand vient le matin, ils s’accrochent à leurs fées,
Ils rêvent à mille lieux, portés par le graal
Des paradis perdus, au nectar sublimé.
Ils lisent dans les nues, aux subtils effets
Ils sculptent quelques mots, sur un velin froissé
Qu’ils ont trouvé là, au hasard indiscret,
Pour que l’idée se pose, et s’habille de beauté.
Donnes-moi ta main, mon amour,
Nous partirons au p’tit jour,
Là où le rêve nous fait la cour,
Là, où la vie vaut l’détour.

Nous les croisons parfois, à l’ombre d’un faubourg,
Au bar à saint germain, dans une galerie des arts,
Ici et ailleurs, mais toujours dans le doute,
Ils ont dans leur âme, le reflet du miroir
Ils peignent, ils écrivent, ils jouent, ils composent,
Ils créent sur le monde, des symboles d’harmonie,
Rêvant d’un nid douillet, où nos cœurs se déposent
Embrasant les mèches qui réchauffent la vie.
Donnes-moi ta main, mon amour,
Nous partirons au p’tit jour,
Là où le rêve nous fait la cour,
Là, où la vie vaut l’détour.


Paroles et musique: Robert Nicollet

7 commentaires:

  1. Je veux bien te donner la main....à condition que tu m'inventes des mots aussi beaux !!!!
    Avec toute mon amitié !!

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  2. Le temps organise... l'espace permet de s'évader... bonne journée...

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  3. Je me suis nourri de tant de belles paroles si belles en soi que l'on devient artiste à les entendre. MERCI.

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  4. Merci,pour votre commentaire... passez une bonne journée amicalement Robert

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  5. Je me reconnais dans ce poème, Il reflète parfaitement l'intro de mon 1° recueil "Le regard du vent" . Merci Robert, Amitié.

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    1. Robert Nicollet11 avril 2023 à 21:38

      C'est un thème classique, mais c'est intéressant de voir ce que d'autres personnes écrivent... ça ouvre vers la diversité et enrichi le regard sur le monde... Merci de ton commentaire, passe une bonne soirée, amitiés, Robert.

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