vendredi 1 juillet 2016

Derrière la porte...











Je t'ai offert des roses, pour te faire plaisir,
Je voulais te dire des choses, elles ont du mal à venir.
Je voulais te parler du vent, soufflant sur les rochers,
Des mouettes, des goélands, de leur monde azuré,
Des vagues, fatiguées, mourant sur les galets,
Livrant leur dernier souffle, à l'écume de l'été.
Te parler du sable, de ses grains de dune,
Où nous courions heureux, sous un soleil de lune.
Parler de ce ciel rose, où nos âmes embrasées,
S'allongeaient d'horizon, de soleil enflammé.
Immense, empourpré, coloré par le temps,
D'une mer au coucher, d'une mer au levant.
Je voulais te conter, ces bateaux sur le quai,
Attendant la marée, recouverts de rosée.
Des marins, dans un bar, de leur tasse de café,
De leur femme solitaire, au coucher de journée.
Je voulais te dire que je t'aime...
Je me souviens des lèvres, qui ont touché mon cœur,
De leur chaude douceur, de leur tendre couleur,
De tes mains enveloppantes, aux caresses exquises,
De tes doigts effilés, sur ma peau qui se grise.
Et le vin de nos souffles, dans l'or de nos calices,
Nous portait aux étoiles, sous un feu d'artifice.
Vénus semblait bien pâle, devant ta silhouette,
Devant tes charmes, nue, sur toute ta planète.
Je t'aime...
Je voulais te dire, mais ma voix n'ose pas,
Et mes mots se subliment, ma pensée s'en va,
Elle voyage sans cesse, change souvent de gare,
Elle sait prendre un express, quand tout autour se barre.
Sur le quai, je suis seul, dans cette immensité,
Et je n'attends plus rien, tous les trains sont passés,
Les wagons étaient pleins, et ton ombre absente,
Le soir s'est installé, et ton image me hante...
Je voulais te dire que je t'aime...
Je t’aime, ma belle, je t'aime…
Un brin de mémoire, tes reflets se croisent,
Une forme, un espoir, une voix, tout s'embrase,
Et le feu l'emporte, sur tous mes sentiments,
Brûlant ce qui reste, de peur et de tourment.
J'erre, seul dans le vide, dans le trou noir de l'existence,
Où mon âme abandonne à jamais résistance,
Présence de tes gestes, de ton souffle brûlant,
Fondant sur mes mirages, les espoirs d'antan.
Je t'aime...
Je t'aime ma belle folie, de la cime aux Abymes,
Des terres oubliées aux lointaines maritimes,
Des cieux les plus hauts aux grottes les plus profondes
Sous la tempête des Dieux, aux Déesses vagabondes,
Jusqu'aux enfers du feu, des laves et des volcans,
Des démons de la terre, d'où jaillissent le sang.
Des vents de l'antarctique, glissant sur la banquise,
Au soleil du désert, où le zéphyr se glisse.
Je t'aime... ma belle... Je t'aime...
Je voulais te dire que je t'aime...
Je t'aimerais, ma belle, jusqu’à mon rêve ultime,
Et le temps se perdra dans nos étreintes intimes,
Il perdra ses secondes, ses minutes et ses heures,
Sa toute petite aiguille et sa drôle de grande soeur.
Et nous vivrons ensemble, dans l'espace de l'amour,
Sous le doux soleil bleu des amants, nuit et jour,
Là où tout est possible à nos coeurs fougueux,
Où le silence n'écoute que nos mots amoureux.
Je t'aime... ma belle... Je t'aime...
Ces mots si patinés par nos caresses maîtresses,
Viennent s'écrire finement, dans ton corps de déesse,
Et notre beau roman, aux pages roses clair,
Eclaireront nos nuits, de pétales de lumières.
Je t'ai offert des roses, pour te faire plaisir,
Voulais te dire des choses, elles ont peur de venir.
Il n'y a qu'un seul mot, que je saurais écrire,
Il est en haut de la page, il attend son Elvire.
Je t'aime...
Je voulais te dire que je t'aime...
J'imagine ta bouche, légèrement ouverte,
Tes lèvres rondes, comme un baiser offert
J'imagine ton souffle, réchauffer d'émotions,
Sentir ton haleine, aux fruits de nos passions.
Ta bouche sur la mienne, nos lèvres enfin unies,
Ta perle magicienne, aux subtiles balades,
Errant, délicieuse, en chantant son aubade,
Et je t'accueille ici, nymphe aux subtils rubis,
Tandis que nos étreintes, à nos ardeurs se lient.
Je t'aime...
Je suis venu ici, un bouquet à la main,
Pour te dire que je t’aime, je reviendrai demain...


Paroles et musique: Robert Nicollet.

5 commentaires:

  1. vraiment beau et très belle voix qui agrémente le tout , félicitations

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  2. Merci de votre visite Chaouch, passe une bonne journée, amicalement, Robert.

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  3. Merci Robert, c'est vraiment très beau. Ah, quand le cœur parle !!! Belle soirée à vous.

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  4. Merci à vous, Gilles, passez une bonne journée, amicalement, Robert.

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