lundi 19 octobre 2015

La Princesse des Sables






Festival d'Avignon 98 à "Espaces perspectives"


Elle rêvait de retourner dans pays,
De revoir ses frères et ses amis.
Elle avait longtemps chercher ses racines,
Qu'elle avait perdu en venant ici,
Qu'elle avait perdu en venant ici.

Elle avait trouvé un drôle de boulot,
Elle travaillait la nuit dans un bistrot,
Où venaient des dizaines de matchos,
Boire des rêves et se croire des héros,
Boire des rêves et se croire des héros.

Elle a renoncé aux emblèmes de sa culture,
Aux oasis, aux mosquées et aux voilures.
Elle a tout quitté pour vivre avec toi,
Toi société, qui la rejette à chaque fois,
Toi société, qui la rejette à chaque fois.

Et dans ses yeux flottent les vagues de la mer,
Sur son visage le sable du désert.
Et sa peau fine, tapisse sa figure,
De traits parfaits, comme ceux de l'azur,
De traits parfaits, comme ceux de l'azur,

Sa voix brode des mots de tous les jours
De la dentelle, jusqu'aux versets d'Amour.
Et quand elle chante, rêve le troubadour,
Il ne reste plus qu'une princesse, en haut d'une tour.
Il ne reste plus qu'une princesse, en haut d'une tour.

Si je t'écris ces quelques mots, dans cette chanson,
C'est pour te dire que j'comprends ta déception.
Qu'un mot de toi, et j't'emmène dans ton pays,
Un mots de toi, et je réapprends la vie.
Un mots de toi, et je réapprends la vie.

Paroles et musique: Robert Nicollet.






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